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Le Collège des Bernardins, situé 20, rue de Poissy dans le 5ème arrondissement de Paris, est un ancien collège cistersien de l'historique Université de Paris. Après une rénovation complète achevée en 2008, il sert de lieu de formation pour le diocèse de Paris qui l'a acquis en 2001, ainsi que de lieu pour des manifestations artistiques et des conférences.
C'est au début du XIIIe siècle que l'abbé de Clairvaux décide de fonder à Paris un collège pour former les religieux de cet ordre, également connus sous le nom de bernardins.
La demeure dans laquelle les moines avaient tout d'abord élu domicile est bientôt trop petite, et il devient nécessaire de construire un nouveau bâtiment. Ce sera Étienne de Lexington, autre abbé de Clairvaux, qui mènera ce projet à bien, en achetant des terrains considérés jusqu'alors comme insalubres car envahis régulièrement par les inondations de la Bièvre.
Le corps principal du collège est achevé vers 1253.
Il comprend alors plusieurs bâtiments sur quatre niveaux avec salles de cours, réfectoires et dortoirs.
Pour éviter que le bâtiment ne s'enfonce sous son propre poids dans cette zone marécageuse, les cisterciens font reposer les fondations sur des pilotis de chêne.
Le lieu a connu une rénovation complète à partir de 2004. Elle s'est achevée en août 2008.
Elle fut menée par Hervé Baptiste, architecte en chef des Monuments historiques pour la partie ancienne et Jean-Michel Wilmotte pour les espaces contemporains.
Cette rénovation lourde a nécessité de placer 350 pieux d'acier sur 20 mètres de profondeur sous tous les murs extérieurs ainsi que sous chacun des piliers.
Plâtre.com est intervenu dans 2 phases très différentes.
Tout d'abord, lors du dégagement du bâtiment et particulièrement de ses parties basses, il est apparu que les maçonneries étaient assez gravement désorganisées et que de nombreux vides existaient dans le sein des murs.
Comme il est courant pour les constructions de l'Ile de France, ces maçonneries étaient hourdées en plâtre. Il a donc été décidée de réaliser des injections de confortement avec un coulis de plâtre.
Outre une parfaite compatibilité avec la maçonnerie existante, ce type de coulis présente l'avantage d'une absence de retrait à la prise d'où un bon remplissage des vides. De plus, la montée en prise rapide et contrôlable du plâtre permet une fin de chantier rapide. Des carrotages sur place ont permis de vérifier l'efficacité du coulinage.
La deuxième intervention s'est au contraire déroulée dans les dernières phases du chantier. Très classiquement sur Paris, il s'agit d'un stuc pierre en ravalement. Sa couleur et sa texture ont été contre-typées sur celles des parties en pierre de taille.