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Plâtre.com

Les carrières de gypse et les plâtrières de Seine Saint Denis

Bagnolet (93170) : fours à plâtre. En activité au début du siècle.

Vaujours (93410) : carrière PlacoPlâtre, toujours en exploitation.

Gagny (93220)
: ancienne exploitation souterraine de pierre convertie en ancienne champignonnière rue Jules Guesde.

Livry Gargan (93190)
: exploitation à ciel ouvert : carrière Rabourdin.
Les établissements Julien Leclaire Père et Fils se transforment, probablement en 1896 (au plus tard) en Société Lecouffe & cie (dite Société des Plâtrières de la Garenne), dont le siège est quai de la Marne à Paris.

Neuilly Plaisance (93360) : plâtrière Lagogué, exploitée au début du siècle.

Romainville (93230)
: carrière et plâtrière sur la route de Meaux. Encore active au début du siècle.

Rosny sous Bois (93110)
ancienne carrière souterraine Susst (démolie peu après 1989)

Villemomble (93250)
: ancienne exploitation souterraine Mussat-Binot

Montreuil (93100)
: (merci à Pascal Boulhol pour ses infos) avec au moins 3 carrières, dont celle de la "Butte à Morel", dans le parc des Guilands (au nord-ouest, quartier "La Noue", près de Bagnolet) : cette carrière de gypse est implantée en 1865 par Auguste Morel après autorisation préfectorale à l' emplacement de carrières artisanales attestées depuis le XVIIe siècle. C' est une des trois plus importantes exploitations de Montreuil. Trois bancs de gypse sont exploités à ciel ouvert, puis par des galeries. En 1892, François Morel qui prend la direction de la carrière y adjoint une briqueterie équipée de deux malaxeurs et d'une tailleuse de brique. Elle est alimentée par l' exploitation des couches interstitielles de marne (cf plus bas). Vers 1900, la plâtrière compte quatre moulins à broyer, des fours, une bluterie pour le tamisage. Une voie ferrée métrique relie les galeries à la plâtrière et à la briqueterie. 25 voitures à chevaux assurent les livraison à Paris et en province. La production journalière est de 60 tonnes de plâtre (35 tonnes pour Paris et 25 tonnes pour la province), de 20000 briques et de 400 poteries de cheminée. Du gypse est acheminé de Chateau-Thierry pour maintenir la production. En 1921, les grèves qui suivent divers accidents servent de prétexte à la direction pour arrêter l'exploitation. Le site reste en friche jusque dans les années 1960. Il sert un moment de terrain de moto-cross dans l'après guerre avant d' être remblayé vers 1960.
Vers 1900, la carrière et la briqueterie occupe 50 ouvriers, dont 60 au front de taille. Le travail se fait en équipe de jour et de nuit. La surface du site est de 13000 m². Le premier banc de gypse (ou haute masse, 13 m de hauteur et composé de gypse dit fer de lance) est exploité à ciel ouvert. A partir du troisième tiers du 19e siècle, des souterrains sont creusés pour atteindre la deuxième masse de gypse (de 5 mètres, composée de gypse pied d' alouette). La troisième couche, de 1,5 m d' épaisseur seulement, est composée de gypsesaccharoïde. Elle est assez peu exploitée. Les couches sont séparées par des bancs de marne argileuse (18 m d' épaisseur).
Un deuxième carrière était dans l'actuel parc des Beaumonts, au sud, dans le quartier "Jean-Moulin/Beaumonts", à la limite de Fontenay-sous-Bois.

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