2. MISE EN OEUVRE
2.1. Choix de l'enduit de Montmorency à utiliser
Le premier choix concerne la proportion de plâtre et de chaux.
Par défaut, la proportion de chaux, par rapport au mélange chaux et plâtre, sera de 5 à 30 %. En fonction d'analyses faites sur place, et pour contre-typer un enduit déjà existant, il est possible de faire varier la proportion de chaux, à condition que la proportion de chaux reste comprise entre 1 % et 40 %, en poids.
Par ailleurs, on choisira le pigment et la charge nécessaire pour obtenir la couleur et le grain souhaité.
Ce choix doit être validé par le maître d’ouvrage ou son
représentant.
2.2. Travaux préparatoires
2.2.1 Etat zéro
On appelle "Etat zéro" l'état du support obtenu après les travaux
suivants :
Le support doit être purgé de toutes ses parties malsaines ou non
solidaires. De façon générale, il doit être également nettoyé de
toute
couche éventuelle (par exemple peinture, salissures ou mortier de
ragréage), par grattage ou décapage.
De plus, il convient d'observer des précautions particulières dans
les
cas suivants :
* Enduits anciens :
purge de toute la surface des enduits courants de façon à laisser une épaisseur à enduire d'au moins 12 mm et de la totalité des parties non adhérentes. En fait, couramment on pioche sur la totalité de l'épaisseur jusqu'au support.
Les parties restantes
doivent être saines, adhérentes et non poudreuses.
* Joints de maçonnerie :
purge de la totalité des joints non adhérents (mais on
laisse
ceux qui sont sains). Dans ce cas, la profondeur minimale de piochement
est alors de 1 cm.
* Bandeaux et corniche :
au moins, purge des parties en mauvais état ou
non solidaires ou purge complète.
* Supports neufs :
les parties en matériaux hydrauliques, qu'ils soient préfabriqués, maçonnés ou enduits, doivent avoir subi une cure humide de 30 jours, y compris les éventuels mortiers de hourdage, de renformi ou de ragréage contenant des liants hydrauliques. Cette disposition s'applique en particulier aux murs en béton coulés sur site, aux murs en blocs à maçonner avec un liant ou une colle contenant un liant hydraulique (terre cuite, aggloméré de ciment, béton cellulaire, blocs complexes porteurs, etc...).
* Eléments préfabriqués en matériaux hydrauliques (bandeaux,
corniches,
balustres, appuis, ...) :
ils doivent avoir subis une cure humide de 30
jours avant d'être amenés à être en relation avec l'Enduit de
Montmorency que ce soit par contact, ruissellement ou capillarité.
* Tous supports :
vérification de la portance et de la stabilité des supports (en particulier sur les bois).
Une fois cette préparation effectuée, un examen attentif du support
permet de vérifier qu'il n'existe aucune trace suspecte sans
explication : traces de bistres, remontées de salpêtre, fissures traversantes,
goudronnage, etc...
Le support doit être, avant enduction, sain, y compris en profondeur (sel, humidité, ...).
Cas particulier de l'enduction entre pans de bois :
* Purge de la totalité des enduits courants en évitant de porter
atteinte
au voligeage.
* Inspection et purge du voligeage existant : dépose et remplacement
éventuel ; a minima, brossage et traitement fongicide.
* Remplissage : examen et purge éventuelle.
Cas particulier du beurrage et de l'enduction à têtes vues :
* Il convient de vérifier que le matériau composant le mur
(généralement
pierre ou brique) peut être laissé sans protection, en particulier du
point de vue de sa porosité, de ses performances mécaniques et de sa
gélivité. Ce point doit être particulièrement étudié dans le cas
d'une
pierre ou d'une brique enduite avant les travaux. De même les pièces
de
bois ainsi découvertes doivent être aptes à cet usage et traitées en conséquence.
* L'enduit éventuellement existant est pioché en totalité.
* Les joints sont purgés sur au moins 12 mm dans le cas d'une enduction à tête de pierre vue, sur au moins 20 mm dans le cas d'un beurrage.
2.2.2 Préparation des supports
On rappelle que l'Enduit de Montmorency est un enduit : il ne joue donc aucun rôle dans la stabilité du mur ou du bâtiment, ni dans son liaisonnement. Cette stabilité et ce liaisonnement doivent être assurés préalablement à la mise en oeuvre de l'enduit. En particulier, toute fissuration liée à des mouvements du support, liés ou non aux travaux, prévisibles ou non, ne saurait entrer dans le champ de notre garantie.
Les éléments de renforts (grillage, treillis, ...) doivent être prévus de manière adaptée aux sollicitations subies par l'enduit. On veillera à un bon enrobage de ces éléments par les enduits.
* Remaillage et rejointoiement des supports si nécessaire :
on utilise
la
même technique et les mêmes matériaux que le reste du mur. L'état
à
obtenir obéit aux mêmes règles que "l'état zéro".
* Pierre, brique ancienne :
si la surface est de qualité insuffisante (poudrage, ...), et seulement dans ce cas, consolidation de surface. Il faut alors généralement laisser les solvants s'évaporer avant d'enduire.
* Tous blocs à maçonner (agglomérés de ciment, béton cellulaire, briques pleines, creuses, isolantes, ...) :
les dispositions du DTU 26.1 - 6.1 s'appliquent.
* Supports organiques (paille, panneaux de bois aggloméré, blocs de chanvre, etc ...) :
vvérifier leur teneur en humidité et purger soigneusement toute zone dégradée. Les ballots de paille seront retaillés avant toute application. Eventuellement ficher tous les 10 cm dans la paille des pièces de bois de diamètre minimum de 1 cm à 45° vers le bas de façon à ce qu'elle dépasse d'au moins 1 cm de la paille à ce que le nu extérieur de ces fiches soient à plus de 25 mm du nu final. Alternativement une mise en grillage est possible (obligatoire sur ballot de paille)
* Fers :
procèder à un décapage et une passivation. Bourrage au
plâtre
chaux. Mise en grillage galvanisé.
* Bois :
procéder à une inspection et une purge : toute poutre présentant une altération devra être découverte sur toute la zone affectée plus au moins 20 cm de part et d'autre ; dans le cas de la découverte d'une pourriture cubique ou fibreuse, prévenir le maître d'oeuvre, par écrit, de la possibilité d'une recontamination ultérieure par la mérule ; dépose et remplacement éventuel ; a minima, brossage et traitement fongicide. Après ce traitement, il faut alors laisser les solvants s'évaporer au moins une semaine (plus en hiver ou selon notice du produit utilisé) avant de recouvrir.
On pose sur chaque pièce de bois un géotextile non laminé d'épaisseur suffisante pour compenser ses éventuels mouvements en entourant les parties accessibles du bois, c'est à dire celles qui recevront le plâtre de dégrossi, plus 5 cm. Il est exclu de mettre un feutre bitumé ou tout autre procédé interdisant l'évacuation d'eau éventuellement présente au niveau des bois.
On remplit en PG, MG ou PGA. On pose un grillage galvanisé (nid de poule, grillage à maille carrée ou treillis soudés sans papier) avec des pointes galva (alternativement on peut larder le bois de gros clous), puis on applique alors une couche de PG 15, PG 30, PG 100 ou d'Enduit de Montmorency (et non de plâtre gros standard) gâché très serré sur les bois, sur une épaisseur d'au moins 1 cm.
Le grillage mis en place devra être conçu pour compenser tout mouvement du support et suffisament fractionné. Il devra faire l'objet d'un calepinage précis en fonction des charges, de la structure et des modifications de celle-ci. Il devra en particulier être visé par l'éventuel bureau de contrôle.
* attention : par exception aux 2 cas précédents, les vides de maçonnerie aux extrémités des linteaux, en métal ou en bois, ne seront pas bourrés mais laissés libres avec un espace suffisant.
* Tâches de bistre :
mise en place d'un feutre bitumé (pas de toile de
verre), puis mise en grillage.
* Béton banché :
il sera préparé suivant les règles du DTU 26.1 - 8.1. Une mise en grillage est généralement souhaitable.
* Structures métalliques à enduire :
les structures métalliques de type métal déployé ou équivalent doivent être réalisées ou dimensionnées en fonction du poids d'enduit à porter. Par ailleurs, tous ses éléments constitutifs doivent être galvanisés ou en inox. A cet égard, on se rapportera aux prescriptions du cahier des charges EM2.2.
* Support complexe ou hétérogène :
mise en place d’un grillage, avec un débordement de 15 cm de part et d'autre des hétérogénéités ou, si nécessaire, grillage général. Par contre, il ne faut jamais ponter un joint fonctionnel. De même, 2 structures porteuses indépendantes seront séparées par un joint fonctionnel. Ces joints seront traités suivant le DTU 26.1 - 4.8.1.
NB : les mise en grillages nécessaires se feront avec un grillage à mailles carrées ou un lattis métallique (conforme au DTU 26.1 – 10). Les débordements au-delà des pièces à recouvrir est également de 15 cm minimum. Le grillageage sera réalisé en respectant les règles du DTU 26.1 - 10.3 et 10.5, ainisi que les règles de l'art, en particulier en ce qui concerne le traitement des ouvertures, les ruptures entre étages ou les surfaces maximum.
Cas particulier de l'enduction entre pans de bois :
* Bois de structure : réparation ou remplacement éventuel ; a minima,
brossage et traitement fongicide.
* Reconstitution du voligeage (même position qu'à l'origine, 2,5 à 3
cm
derrière le nu de la façade), soit en bois avec des lattes, soit avec
une structure métallique légère de type métal déployé (inox ou
galva y
compris les fixations).
* Remplissage : reconstitution du remplissage si nécessaire (si remplissage en plâtre : reconstitution en plâtre de la gamme PG, finition coupée ; si remplissage à base de terre : on réalisera des points d'ancrage mécaniques avec faisant des trous dirigés vers le bas (à environ 45°) avec une pointerolle de diamètre suffisant (au moins 1 cm) sur une profondeur d'au moins 3 cm, tous les 10 cm, de façon uniforme sur le parement à enduire ; si remplissage en chanvre ou en maçonnerie : attendre 1 mois minimum avant enduction ; si remplissage en paille, ficher tous les 10 cm dans la paille des pièces de bois de diamètre minimum de 1 cm à 45° vers le bas de façon à ce qu'elle dépasse d'au moins 1 cm de la paille à ce que le nu extérieur de ces fiches soient au plus de 25 mm du nu final).
Cas particulier du beurrage et de l'enduction à têtes vues :
* Bois de structure : réparation ou remplacement éventuel ; a minima,
brossage et traitement fongicide.
* Fers : procéder à un décapage et une passivation.
* Remaillage des supports si nécessaire : on utilise la même technique
et
les mêmes matériaux que le reste du mur. L'état à obtenir obéit
aux
mêmes règles que "l'état zéro".
* Pierre ou brique: si la surface est de qualité insuffisante (poudrage,
...), un beurrage ou une enduction à têtes vues sont proscrits, et un
enduit est à prévoir (dans ce cas, cf supra).
2.2.3 Renformi (ou dégrossi)
Si l'épaisseur à enduire est supérieure à 2,5 cm, et seulement dans
ce
cas, il est possible de réaliser un dégrossi. On utilisera
obligatoirement les produits suivants, sur une épaisseur minimale de 1
cm :
* Renformi manuel : M/PG 15, M/PG 30 ou M/PG 50 ou M/PG 100 (plâtres de renformi de plâtre.com/Vieujot).
* Renformi à la machine à projeter : M/PG 100 ou M/PG 150 (plâtre de renformi de plâtre.com/Vieujot) ou en Enduit de Montmorency.
Dans tous les cas, le renfomi sera a minima coupé à la berthelet tranchante ou, mieux, structuré (gratté dans le cas d'un renformi en Mortier de Montmorency ou en MG)
On rappelle qu'il est possible de mettre jusqu'à 4 cm d'épaisseur
dans
la seule couche de finition en Enduit de Montmorency.
Ainsi, dans l'exemple d'une épaisseur de 4 cm, il est possible de
faire,
au choix :
* un renformi de 2,5 cm et une couche de finition de 1,5 cm
* directement une couche de finition de 4 cm.
Les règles de l'art de mise en oeuvre d'un enduit plâtre doivent être impérativement respectées.
Le dégrossi ne doit pas être réalisé à une température inférieure à 5° C, ni en plein soleil ou sous la pluie, ni par fortes chaleurs, ni sur support gelé.
Le support, dont la conformité aux prescription du chapitre 2.1 devra être vérifiée, sera humidifié à refus, sans ressuyage.
Après renformi, il convient de laisser le temps à la façade de se stabiliser après les contraintes apportées par ce renformi.
Cas particulier de l'enduction entre pans de bois :
* Sur remplissage avec voligeage : renformi en Enduit de Montmorency sur une épaisseur minimum de 1 cm, en veillant à bien enrober le voligeage. Le renformi sera coupé à la berthelet côté tranchant après prise. Laisser une épaisseur pour la couche de finition d'au moins 1 cm.
* Sinon, ne réaliser de renformi que si nécessaire. Dans ce cas toujours laisser une épaisseur minimale pour la couche de finition de 1,5 cm.
2.3 Mise en oeuvre de l'Enduit de Montmorency
2.3.1 Précautions
Les règles de l'art de mise en oeuvre d'un enduit plâtre doivent
impérativement respectées.
L'Enduit ne doit pas être utilisé à une température inférieure à
5° C,
ni en plein soleil ou sous la pluie, ni par fortes chaleurs, ni sur support gelé. Le bâtiment doit être hors d'eau.
Le support, dont la conformité aux prescription du chapitre 2.1 devra
être vérifiée, sera humidifié à refus, sans ressuyage.
2.3.2 Gâchage
La mise en oeuvre de l'Enduit de Montmorency peut se faire, au choix :
* à la main, à l'aide d'un malaxeur : le taux de gâchage est alors de
50 à
65 % environ en poids de l'eau par rapport au poids de la poudre.
* en projection, avec une machine adaptée à cet usage : le taux de
gâchage
est de 55 à 65 % environ en poids de l'eau par rapport au poids de la
poudre.
Ces taux sont réduits dans le cas d'un mortier de Montmorency.
Dans tous les cas, le taux de gâchage doit permettre d'obtenir une
pâte
tenant en charge sur 3 à 4 cm d'épaisseur.
L'eau utilisée sera propre et exempte de matières en suspension.
Aucun
adjuvant ou ajout, autres que des pigments adaptés, ne sera ajouté au
produit ou à l'eau de gâchage.
Dans tous les cas, le gâchage devra être parfaitement homogène, sans
grumeaux.
2.3.3 Enduction
L'Enduit est mis en oeuvre en une seule couche homogène de
l'épaisseur
totale désirée. En aucun cas cette épaisseur ne saurait être
inférieure
à 12 mm une fois l'enduit fini.
Dans le cas de grillage ou de voligeage, bien enrober ceux-ci.
Il est dressé à la règle, puis resserré.
Il ne faut pas rebattre l'enduit lorsque son durcissement a commencé.
Cas particulier de l'enduction entre pans de bois :
L'enduit de finition doit avoir une épaisseur minimale de 12 mm.
Cas particulier du beurrage et de l'enduction à têtes de pierre vues :
* L'utilisation d'un plâtre de dégrossi est exclue : on utilisera
exclusivement de l'Enduit de Montmorency sur toute l'épaisseur.
* L'Enduit de Montmorency doit être bourré dans les joints jusqu'au
contact avec le matériau de hourdage, sur épaisseur totale minimale
de
15 mm.
2.3.4 Finition
Après prise, on recoupe l'Enduit de Montmorency par :
* coupage à la berthelet tranchante
* grattage à la taloche à clous ou au gratton
* brossage ou lavage après prise (talochon éponge, brosse dure manuelle ou sur polisseuse ou jet à pression adapté). Si nécessaire, il sera alors rincé de façon soigneuse à l'eau légèrement sous pression, de façon à éliminer la laitance.
* décapage à la brosse métallique. La dureté du métal sera adapté au stade de prise.
* lissage / resserrage
* formage à l'outil
L'enduit frais doit être protégé du rayonnement direct trop violent
du
soleil. De plus, il doit rester humide au moins une semaine. Si
nécessaire, il convient de réhumidifier l'enduit avec de l'eau
propre,
par pulvérisation.
Inversement, il convient d'éviter que l'enduit ne reste humide trop
longtemps, quelqu'en soit la cause, afin que sa carbonatation puisse se
faire.
Quand sa dureté est suffisante, l'enduit peut être retaillé, en
particulier pour façon de joints.
Une fois parfaitement sec, l'enduit peut également être poncé ou
ravalé
(y comprise par procédés de type gommage) comme une pierre très
tendre.
Bien sûr, la contrainte d'épaisseur minimale de 12 mm est à
respecter
ces travaux compris (dans le cas de joints creusés laissés vides,
l'épaisseur se mesure depuis le fond du joint ; dans le cas de joints
creusés remplis en Enduit de Montmorency blanc ou teinté,
l'épaisseur se
mesure depuis la surface de l'enduit).
2.4 Points particuliers de mise en oeuvre
2.4.1 Avant enduction
2.4.1.1 Changement de structure porteuse
Un joint creux sera ménagé entre les parties de structures porteuses différentes (par exemple dans le cas d'une sur-élévation, d'un pan de bois à poteaux sur sablières, d'angles rentrants non harpés, ...).
De même, un joint creux sera ménagé au droit d'éventuels joints de
dilatation (par exemple, dans le cas de la contruction neuve en
béton).
Ces joints seront traités suivant le DTU 26.1 - 4.8.1.
2.4.2 Pendant l'enduction
2.4.2.1 Angles sortants
Les angles sortants, par exemple au niveau des encadrements, seront soit réalisés d'une seule venue, soit en deux temps. Dans ce dernier cas, la surface de reprise sera éloignée d'au moins 2 cm de l'arête ou bien dans le plan bisecteur. Avant enduction, cette surface de reprise sera rafraîchie et ouverte par passage d'un chemin de fer.
Il est également possible d'utiliser des baguettes d'angles adaptées.
2.4.2.2 Angles de baies
Une bande de lattis métallique suivant DTU 26.1 - 10.3.1 ou 10.3.2 , de dimension minimale 20 x 60 cm sera noyée dans l'enduit de finition à chaque angle de baie, à 45 °.
2.4.2.3 Recharge
Dans le cas où l'on doit recharger une surface (tirage de moulures d'encadrement ou réalisation de chaînes d'angle notamment), l'épaisseur minimale de la nouvelle couche d'Enduit de Montmorency sera de 12 mm. Si la nouvelle couche doit former une saillie, la première couche sera décaisssée de façon à ce que le plan de reprise entre les 2 couches soit en retrait par rapport au nu de la partie de la première couche non rechargée.
2.4.3 Après l'enduction
2.4.3.1 Protection contre le ruissellement localisé
De façon générale, les surfaces réalisés en Enduit de Montmorency doivent être protégés contre tout ruissellement localisé, en particulier les gouttes d'eau et les rejaillissements. Cependant, sauf exceptions, ces dispositions n'ont pas à s'appliquer en intérieur. Dans ces cas d'exception, se reporter au cahier des charges techniques de l'Enduit de Montmorency en ravalement.
2.4.3.2 Jonction au sol
En intérieur, l'Enduit de Montmorency peut mis en oeuvre jusqu'au sol. Il est cependant recommander de prévoir une plinthe.
2.4.3.3 Précautions en cours de chantier
Toutes les précautions nécessaires seront prises pour éviter les dégradations liées aux conditions temporaires de chantier (on veillera à cet égard à un bon phasage de chantier), etc...
2.5 Traitements ultérieurs
Tout traitement ultérieur autres ceux purement physiques (ponçage, façon de joint, retaille, ...) sur l'Enduit de Montmorency fini relève de la responsabilité exclusive de l'applicateur et/ou du fournisseur de traitement, en particulier concernant les peintures, hydrofugeants, etc...